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La lettre f
Soulières
Sujet :
Il ne fait pas bon s'appeler Serge Féneau lorsque l'Etat vient de décider la mise à mort de tous les citoyens portant un nom commençant par "F". Espérant échapper à ce destin funeste, Serge fuit les lieux où il pourrait être reconnu, couche dans des hôtels miteux car son compte en banque est bloqué, falsifie ses papiers d'identité, assiste impuissant à l'assassinat de ses semblables et participe clandestinement à des réunions politiques où l'écoute des exaltés le renforce dans sa conviction que l'Etat dans lequel il vit, dominé par des décisions prises arbitrairement par les ordinateurs, va mal.
Commentaire :
Pour évoquer l'arbitraire et les dérives qu'il engendre, le refus de la différence et les excès, notamment l'intolérance et la violence, qu'elle engendre, l'auteur de ce roman canadien imagine un monde utopique où l'Etat est le grand Décideur. L'omniprésence policière, le règne de la délation, les restrictions des libertés individuelles font régner une atmosphère lourde. Le héros cherche par tous les moyens à échapper à cette emprise de la raison scientifique (tout est régenté par ordinateur : les normes des examens sanguins, les jugements...) et résiste à l'asphyxie progressive que provoque un endoctrinement usant de tous les moyens de communication. Le suicide raconté en début d'histoire comme l'assassinat final ne laissent pas de doute au lecteur : la survie dans un tel monde est quasi impossible !
rédigé par CK
PAGES |
FORMAT |
ISBN |
PARUTION |
PRIX |
147 |
12,7 x 19,1 cm |
9782896071012 |
15/09/09 |
11,00 € |
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